mercredi 2 octobre 2013

Angine ou repas de famille, au choix


Je me prépare toute la semaine à ce weekend famille. Se retrouver, c’est bien. Faire de la cuisine pour 25, ça l’est un peu moins. Procédons par étapes. Il faut que je me fixe sur plusieurs plats, comme ça je peux faire la liste des ingrédients dont j’ai besoin puis filer au supermarché. Mon petit mal de gorge va bien finir par passer en me gavant de miel.

Vendredi, ça sent le roussi. Je ne peux pas déglutir sans me contorsionner de la tête pour que la salive passe sans trop faire mal. Ca ne peut que s’améliorer au cours du weekend.

Samedi. Idem. De toute manière, pas le temps. Je fonce dans The Place To Be du moment, j’ai nommé : la cuisine. Si je cuisine assez, peut être que je n’aurai plus faim pour ne rien avoir à avaler…

Repas de famille.
L’avantage de conduire, c’est d’avoir un prétexte pour ne pas boire. Pour une fois, c’est utile.
Reste à trouver comment avaler ces bons petits plats sans virer blanche de douleur. Mmmm, ça m’a l’air appétissant en tout cas… Je joue avec ma petite cousine de quelques mois ; ça divertit les yeux extérieurs de mon assiette. Ensuite, je lance la conversation de l’autre côté de la table. Stratégie hautement efficace. Et hop, je refile en douce mes bouts de rumsteak dans l’assiette de mon voisin (mieux vaut être placée en bout de table si vous tentez la technique). Je pourrais peut-être mâcher cette pomme de terre pour en extraire le suc… Vivement que tout le monde vieillisse, qu’on fasse un repas en maison de retraite : purée et compote auraient déjà été plus dans mes cordes aujourd’hui!
Bon, je ne vais pas gâcher la fête en focalisant sur mes petits maux. J’appellerai le médecin lundi, première heure. Concentrons-nous sur ce qu’il se passe ici.

- Tiens, je re-veux bien une troisième tisane. Non, pas « Nuit calme », l’autre, « Gorge douce». Oui, oui, j’aime BEAUCOUP ça…

Chevalier noir de l'angine blanche

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