mardi 18 décembre 2012

À la conquête d’un pull


Plus la température approche de 0°c, plus je mets à sac mon armoire à la recherche de la perle rare. LE pull chaud. Et non, ce n'est pas un pléonasme car quand j'écris "pull chaud", je pense à une seconde peau cocon, à un véritable doudou (sortable, je précise). Me voilà donc face à un constat: je n'ai rien à me mettre! Certains diront qu'il s'agit là d'un constat fréquent émanant d'un esprit féminin, mais je recommande de ne pas écouter ces détracteurs qui n'ont, apparemment, pas les yeux en face des trous.

Premier critère à établir: la matière. L'hiver est en effet la période où l’on devient de véritables pros des matières. On retient tout du moins les plus efficaces l’espace de quelques mois. J’oserais presque dire qu’on atteint une expertise qui bat des records puisque l’on devient même capable de dire que du viscose n’est pas du coton autrement que par la simple évidence qu’il est écrit « viscose » et non « coton » sur l’étiquette. J’ai donc en tête le Saint Graal nommé cachemire. Ô mon îlot de douceur et de chaleur… Oups, j’ai failli avaler de travers en décryptant les chiffres de l’étiquette. Il est bien sûr un point à préciser : plus le cachemire est doux, plus son prix pique les yeux. En revanche, la douceur d’une étiquette – quelque soit la matière – est souvent proportionnelle à la fraicheur de l’air qui passe à travers les mailles… À défaut de cachemire, on opte alors pour la laine. J’entre dans la sphère des pulls qui grattent, grattent, grattent…

Chaud veut-il dire gros ? Non pas que je me refuse - certains jours où les stalagmites trônent sur le rebord de ma fenêtre - la « bibendum attitude » ou le genre « je suis équipée pour les descentes de ski en pleine ville, mais ne me regardez pas comme ça !». Cependant, bien d’autres jours, je me trouve assaillie par une question existentielle : comment concilier températures glaciales et élégance ? Il va de soi que l’option « fourrure polaire » est cantonnée aux « jours maison où je ne reçois personne » dans l’hypothèse où j’aurais l’incongruité de m’acheter une fourrure polaire autrement que pour la neige…

Souvenons-nous un instant qu’on est pâles comme des cachets en cette saison d’UVs lointaines. Le style consiste donc à chasser la fadasserie de l’hiver et partir à la recherche de couleurs à « l’effet bonne mine ». Dur dur le choix de la couleur… Encore plus quand un même modèle est proposé en 10 ou 15 couleurs différentes. Le marketing d’un certain magasin japonais en vogue aura notre porte-monnaie, je le sens… Je me laisse également tentée par le genre tricot d’hiver, rennes à l’appui…

Mais d’ailleurs, le pull est-il vraiment LA solution ? Un gilet ne pourra-t-il pas être plus pratique ? L’air passe sans doute entre les boutons à bien y réfléchir… Et pourquoi pas une robe pull ???