lundi 30 novembre 2015

De pâtes, oui, oui, de pâtes


Je me suis réveillée avec le ventre qui gargouillait. J’avais faim. Mais pas faim du bon gâteau aux pommes tout doré que je m’étais concocté la veille. Non. J’avais faim de pâtes. De pâtes au beurre salé.

J’étais tellement sous le choc de mon envie que j’en étais scotchée au lit. Peut-être aussi que j’y étais scotchée parce qu’il était tout simplement trop tôt.

Immobile, les yeux grands écarquillés, une seule question en tête : pourquoi ? Pourquoi est-ce que je me réveillais un lundi matin de novembre en ayant faim de pâtes au petit-déjeuner ?

Puis, j’ai oublié cette sensation jusqu’au soir. Jusqu’au soir où, justement, en saisissant mon paquet de penne, le rêve m’est revenu en plein estomac.

Le rêve où j’annonçais à mes amies que j’avais rencontré un garçon qui avait l’air sympa et que c’était lui l’inventeur du système de fermeture adhésive sur les paquets de pâtes. Après plusieurs secondes de flottement où l’on pesait le pourcentage de non-romantisme de l’information, on penchait pour l’admiration et on s’exclamait en même temps "trooooop balèze!!!!".

Le rêve s'arrête là.
J'ai rêvé de pâtes...

Sur un nuage de penne, ouverture facile

samedi 14 novembre 2015

Paris, City of Love


Pas beaucoup de mots.

Pas beaucoup de mots qui viennent dans cette gueule de bois ensanglantée.

Juste des pensées en vrac.

Des pensées à ces morts inutiles.
À l’horreur.
À ces déviations de religions stériles et vides de sens.

Des pensées à l’amour, à Paris, au bien-être de vivre ensemble, ensemble en tant qu’êtres humains c’est tout, des pensées à la liberté, à l’égalité, à la fraternité, des pensées à la vie.

Paris, c’est la vie.
Fluctuat nec mergitur.

Pars, c'est la vie - à la vie!