samedi 17 mars 2012

Lullaby ou la vie


Avant-propos
Ces débats philosophiques, j’en ai plein le dos.

Repérage du mot
En plus, on cherche des petits mots pour passer inaperçus, genre je me faufile en douce les gens n’y verront que du feu, allez hop je me glisse à tout bout de champ dans les phrases comme un espace, je me fonds dans le moule, mais celui-là est tellement grand en réalité, recèle tant de possibilités, de richesses et d’imprévus qu’il pourrait prendre la forme d’une pochette surprise pour géants. Qu’on se le dise, le mot « vie » a une part d’hypocrisie certaine.

Analyse du mot
Si j’écrivais la vie sans e, elle serait trop courte.
Si je l’écrivais sans i, elle ne serait pas assez incisive.
Et si je l’écrivais sans v, elle n’aurait pas de commencement.

Le mot comme impliquant un contenant
- Terrain vague
- Grand bain
- Monde
- Lune. Pour construire sa vie tranquille, veuillez emprunter l’escalator sur votre gauche, troisième fusée côté droit. Attention, décollage non précisé dans le temps mais spectaculaire ; alunissage (vous ne pensiez quand même pas atterrir de si tôt) plein d’espoir mais peu acclamé sur place. Libre à vous de construire votre vie dans un cratère.

Le mot comme impliquant des acteurs
Surtout ne vous retournez pas, faîtes comme si de rien n’était, mais je crois qu’on parle de vous.

Le mot comme impliquant des notions
- Construction. Notion qui fait peur pour tous ceux qui ne sont pas dotés d’un esprit de maçon. Ou qui ont peur de leurs capacités d’architecte. Au choix. Joséphine étant partie, osez construire sur du rien (pardon, Bashung).
- Projets. En même temps, pas grand chose à dire des projets si on ne les connait pas encore. À relier avec la première notion.
      - Légèreté. Si cette légèreté de l’être peut être insoutenable, elle est cependant bien utile.
NB : Les autres notions se sont fait la malle parce qu’elles ont vu le mot « liberté » arriver et elles se sont senties toutes petites à côté.

Problématique
Alors, soit on voit le grand bassin d’eau trouble et on reste sur le côté, soit on trempe un orteil à marée basse avant de sauter dans toutes les flaques et d’éclabousser les autres de rire et de soleil.

Ce que je dis, c’est que la vie, elle est comme ça. On ne peut pas se tromper du moment qu’on accepte de l’accueillir à bras ouverts. S’amuser et profiter.

Parce qu’on ne peut emprunter qu’un chemin, le sien.

Mots croisés

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