dimanche 10 mars 2013

Psychologie d’un con


Approche de la psychologie d’un con, tout du moins de son raisonnement (si jamais il en a un)

Un con, pour commencer, a besoin de vous mettre dans des cases.

1ère case ou la définition par l’idée qu’il se fait de votre vie sexuelle:
« T’es mariée ? T’es fiancée ? T’as un mec ? en ce moment ? »
Peuvent s’ajouter quelques questions comme « ça te manque pas ? Depuis combien de temps ? Comment tu fais ? » ou « il est comment ? Comment tu l’as trouvé ? T’as pas un ami célibataire ? » en fonction de votre profil.

2ème case ou la définition qu’il se fait de votre vie sociale :
« Est-ce que tu sors ? »
Ce à quoi on aurait envie de répondre « ben oui, pauvre débile, je ne vis pas dans un monastère puisque je suis assise en face de toi ». Mais là encore, il vaut mieux garder le sourire et analyser que, par le verbe « sortir », il entend se montrer dans des clubs privés, branchés, électronisés, où les gens se scannent de la tête aux pieds pour savoir si vous êtes important/intéressant/calculable. Le comble de l’amusement.

En somme, un con est assez simple à comprendre. Sa devise pour connaître les gens:
Dis moi qui tu baises, dis moi où tu sors et je te dirai qui tu es.

Ensuite vient la petite touche en plus, savoir s’il peut définitivement vous adorer ou, s’il n’arrive pas à vous cerner, on peut l’interpréter comme une dernière tentative pour arriver à ses fins.

3ème case ou la définition qu’il se fait de votre nombre de neurones :
« T’as fait quoi comme études ? »

Le con est tout en finesse et en tact du début à la fin de son interrogatoire, au sortir duquel il vous adulera s’il en déduit que vous êtes une party girl nymphomane (ou en couple avec le prince charmant) à l’intelligence surdéveloppée ou se permettra les jugements les plus péremptoires si vous n’avez pas coché les bonnes cases.


Ps : Un conseil. Si vous pouvez, fuyez.


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