Je me prépare toute la semaine à ce weekend famille. Se retrouver,
c’est bien. Faire de la cuisine pour 25, ça l’est un peu moins. Procédons par
étapes. Il faut que je me fixe sur plusieurs plats, comme ça je peux faire la
liste des ingrédients dont j’ai besoin puis filer au supermarché. Mon petit mal
de gorge va bien finir par passer en me gavant de miel.
Vendredi, ça sent le roussi. Je ne peux pas déglutir sans me
contorsionner de la tête pour que la salive passe sans trop faire mal. Ca ne
peut que s’améliorer au cours du weekend.
Samedi. Idem. De toute manière, pas le temps. Je fonce dans The Place
To Be du moment, j’ai nommé : la cuisine. Si je cuisine assez, peut être
que je n’aurai plus faim pour ne rien avoir à avaler…
Repas de famille.
L’avantage de conduire, c’est d’avoir un prétexte pour ne pas boire.
Pour une fois, c’est utile.
Reste à trouver comment avaler ces bons petits plats sans virer
blanche de douleur. Mmmm, ça m’a l’air appétissant en tout cas… Je joue avec ma
petite cousine de quelques mois ; ça divertit les yeux extérieurs de mon
assiette. Ensuite, je lance la conversation de l’autre côté de la table.
Stratégie hautement efficace. Et hop, je refile en douce mes bouts de rumsteak
dans l’assiette de mon voisin (mieux vaut être placée en bout de table si vous
tentez la technique). Je pourrais peut-être mâcher cette pomme de terre pour en
extraire le suc… Vivement que tout le monde vieillisse, qu’on fasse un repas en
maison de retraite : purée et compote auraient déjà été plus dans mes
cordes aujourd’hui!
Bon, je ne vais pas gâcher la fête en focalisant sur mes petits maux.
J’appellerai le médecin lundi, première heure. Concentrons-nous sur ce qu’il se
passe ici.
- Tiens, je re-veux bien une troisième tisane. Non, pas « Nuit
calme », l’autre, « Gorge douce». Oui, oui, j’aime BEAUCOUP ça…
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