Mon
humeur dépend invariablement des saisons. Alors, au retour du printemps, je
m’offre un beau bouquet de fleurs.
Des
fleurs dont j’avais oublié le parfum tellement j’étais retranchée dans mes
rêves hivernaux, mes rêves au chaud.
Des
fleurs blanches pour mes adieux au manque de lumière. L’essence du dégivre des
couleurs.
Des
fleurs roses pour teinter mes pommettes ; Tinter, tinter, tinter les
cloches qui, d’une semaine à l’autre, sonneront les beaux jours et le retour
des papillons qui dansent sur un air de mandoline fraîche.
Je
m’offre un bouquet de fleurs comme un trampoline pour la bonne humeur.
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