Après avoir
traversé toutes ces épreuves, je suis blindée. Rien ne peut m’arriver de pire.
Je rejoins B. et
D., des amis en vacances ici, au Stern Grove Festival pour assister au concert de
Pink Martini. La non-amabilité des organisateurs ne m’atteint même pas.
« Je ne veux
pas travailler
Je ne veux pas
déjeuner
Je veux seulement
m’oublier
Et puis je
fume »
Je flotte sur cet
air, direction Haight Street. Le dimanche après-midi, c’est hippie. J’atterris
dans un bar avec N., un ami d’un ami d’un ami. Là commencent des heures
magnifiques. Budweiser, pizza, une vue imprenable sur le brouillard san
franciscain et prosecco à la clé. Le tout accompagné du guide le plus éduqué et
le plus drôle qui soit. C’est d’un San Francisco comme ça dont j’ai toujours
rêvé !
Le lendemain, je
prends le chemin de l’aéroport, un des meilleurs burritos de la ville à la
main. Je garde l’adresse secrète, promesse faite !
J’en aurais bavé à
Frisco, mais j’aurais fini par réellement apprécier la ville. J’ai même envie
d’y retourner pour vous dire.
Je remercie
particulièrement mes amis new-yorkais qui m’auront supportée avec des tonnes de
messages de soutien, me disant de revenir (croyez bien qu’à certains moments,
j’étais à deux doigts de le faire) et mes nouveaux amis san franciscains qui
m’auront éclairé ce brouillard (si ponctuel) à travers lequel j’ai eu du mal à
voir. En plus de mes amis de toujours, évidemment, aux yeux desquels ma
semaine semblait plutôt surréaliste. En fait, quand on voyage seule, on n’est
jamais seule.
Ps : j’espère
que les heureux Français qui auront gardé mon guide - les salauds - en auront
bien profité… Moi, j’ai eu mon instinct pour vivre la ville, et cette
expérience a fini par être merveilleuse.
My San Francisco Chronicle – days 6 and 7
After having been through all these
challenges, I'm armored. Nothing worst can happen to me.
I join B. and D., friends who just
arrived in SF, at Stern Grove Festival to listen to Pink Martini. The lack of
kindness of the organizers doesn't even reach me.
"Je ne veux pas
travailler.
Je ne veux pas
déjeuner.
Je veux seulement
m'oublier,
Et puis, je fume"*
I'm floating on this air. Direction
Haight Street. On Sunday afternoon shines the hippie moon. I land in a bar with
N., a friend of a friend of a friend. Right now begin some wonderful hours.
Budweiser, pizza, an incredible sight on San Francisco fog and prosecco with
the best gentleman and funniest guide I have ever known. This is this kind of San
Francisco that I have always dreamt of!!!
The day after, I'm heading to the
airport, holding one of the best burritos of the city in my hand. Now, I know
the best taquiera of Frisco, and guess what? It is in Mission. I don't hate
Mission anymore.
I would have gone through really tough
moments here, but I finally got to appreciate the city. Even more, as weird as
it can seem after all these San Francisco chronicles, I think I will go back
there once.
I particularly thank my New York
friends, who texted me all their support, proposing me to come back (you can
believe that I was about to do it at a certain point) and my new San Francisco
friends, who succeeded in lighting me this fog (so on time every day) through
which I could hardly see first! I also thank my longtime friends of course, to
which this week seemed quite surreal. Actually, when you travel alone, you are
never alone.
Ps:
I hope that the lucky French people, who found and kept my city guide – little
bastards - enjoyed it... Actually, my map and I had some great times in our
adventure!
*I
don’t want to work
I
don’t want to have lunch
I
just want to forget myself
And
I smoke”
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