Un
conseil : évitez Couchsurfing !
Ou
prenez toutes vos précautions avant.
Par
exemple, vous pouvez prévoir une combinaison antibactérienne, un masque à
oxygène, une trottinette électrique pour ne pas toucher le sol de
l’appartement, tout votre attirail de ménage pour nettoyer l’appartement en
question, une dizaine de bombes Febreze et tout ce que vous voulez pour enlever
les poils de chat, de la pince à épiler au chalumeau (j’aurais du penser plus
tôt au chalumeau, d’ailleurs…). Ah, et peut-être des lunettes de piscine pour
protéger vos yeux.
Je
préfère vous prévenir.
Vous
me direz que c’est une expérience de traverser San Francisco avec la nausée due
à la saleté et la puanteur de chat coincées dans votre gorge avant d’attraper de la fièvre. C’est
ça… Personnellement, je ne sais pas pourquoi, mais j’aurais préféré éviter.
Même si la principale vertu d’une telle situation est de vous couper l’appétit.
Et puis, après tout, je suis dans le quartier branché de la ville; ne voyons
pas tout en noir !
Enfin,
« branché » n’est pas forcément ce que l’on souhaite quand l’appétit
revient… Je tourne une heure dans Mission, ouvrant des yeux de plus en plus
grands devant des menus aux saveurs de plus en plus expérimentales, mix de
cuisines californienne, asiatique et mexicaine… Je suis fatiguée, je veux
manger (et ceux qui me connaissent savent à quel point je peux devenir
exécrable dans ces moments-là), devant mes yeux dansent des milliers de
« Taquiera » et de « Woks de burgers ». Franchement, pour
une fois, donnez moi un Wendy’s et ce sera le paradis !
Après
avoir mangé un quart de ma colline de poulet Biryani (j’ai trouvé l’exception
du quartier), j’entreprends d’aller vers la mer. La mer, ça rassure toujours.
Pourquoi
personne ne dit qu’à San Francisco, les arrêts de bus sont de simples poteaux
vert caca d’oie ??? Après avoir tourné un certain temps pour trouver le
fameux poteau - arrêt (entre la recherche d’un restaurant et celle d’un arrêt
de bus, un journée passe très vite ici), je suis contente, le bus arrive. Je
commence à peine à penser à lever mon pied droit pour y monter que le chauffeur
me hurle dessus. Bon, on ne va pas l’énerver plus, je vais prendre le prochain.
Lafayette
Park et La Marina. Si je vois les collines à travers des larmes de crocodiles
prêtes à se déverser à la prochaine mésaventure, je peux vous dire que mes
cuisses, elles, les sentent, ces collines !
Rejoindre
I. pour retourner à l’époque de la Prohibition sauve un des pires jours de ma
vie de vacancière. Ou peut-être est-ce ce cocktail, le « French
75 »… ?
Ok. Et j'obtiens quoi si j'achète le rayon entier?
My San Francisco Chronicle – day 2
A mere advise: avoid Couchsurfing!
Or, if you are stubborn, be prepared and bring some special equipment.
For instance, you should bring an antibacterial jumpsuit, an oxygen mask, an
electric child’s scooter not to touch the floor of the apartment, all your
cleaning stuff to clean this one, around ten Febreze sprays and everything you
find ingenious to put off cat’s hair, from tweezers to blowtorch (I should have
thought earlier of blowtorch by the way). Ah, and why not some swimming goggles
to protect your eyes!
I prefer to warn you.
You would tell me that this is an experience to visit San Francisco with
nausea due to dirt and awful cat smell stuck in your throat before catching
fever. Personally - I really wonder why - but I would rather have avoided it.
Even if the main virtue of such a situation is to cut your appetite. After all,
I’m staying in the trendiest area of the city, so I must not see everything in
dark!
Yes, but "trendy" is not really what we could wish when the
appetite comes back... I walk 1h long through Mission, opening my eyes more and
more widely in front of more and more experimental menus: mix of Californian,
Asian and Mexican arts of cooking. I m tired, I need to eat (and you’d rather
not know me when I really need to eat), and tones of "Taquiera" and
"Burgers woks” are dancing in front of my eyes. Honestly, for once, give
me a Wendy's and it will be like heaven!
After having eaten 1/4 of my hill of Chicken Biryani (I found the exception in the area), I decide to go to the seaside.
Seaside always reassures, especially when you feel lost.
Why did nobody tell me that, here, bus stops are mere dirty dark green
posts?? After having spent a certain amount of time looking for one bus stop -
post (I have to tell, between the research of a restaurant and a bus stop, a
day is quickly over in San Francisco), I m very happy: the bus is coming.
I just have begun to get the thought of bringing up my right feet to
step in that the bus driver is already yelling at me. I tell myself, I’d rather
not get him angrier than he already is, I’ll take the next one.
Lafayette Park and La Marina. If I see hills through crocodile tears
ready to flood over my face when the next misadventure happens, I can tell you
that my thighs truly feel these hills! How can people live in such an up and
down city??!
Joining I. for a Prohibition experience saves one of the worst days of
my vacationer life.... Or maybe it is this "French 75" cocktail I'm
drinking?
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