Je ne vais pas le faire pour la bonne et simple
raison que les tartines, moi, je les mange.
Je vous arrête tout de suite. Je sens que vous
imaginez la confiture qui dégouline des trous de la tartine. Quelle méprise,
mes bons amis, quelle méprise ! Cette histoire est, d’une, galvaudée, de
deux, pas possible. Vous me voyez, moi, croquer dans une tartine boursouflée
de confiture ?
Non, non, non. Trois fois non.
La confiture, règle d’or de ma vie intime
(puisque je me vois contrainte de glisser sur ce terrain-là), je la mange – que
dis-je ! – je la savoure en plongeant une cuillère à même le pot, et cette
cuillère bien pleine vient faire un vol plané pour atterrir directement dans ma
bouche.
Sans passer par l’étape tartinage sur du pain.
Ben oui ! Quelle hérésie ! Quelle
perte de temps ! Comment pourrais-je apprécier une bonne gelée de
groseilles sans la laisser fondre, seule, sur ma langue qui s’acidule seconde
après seconde grâce à cette technique imparable ?
Euh… n’allez pas non plus penser que je me
promène avec mon pot de gelée de groseilles à chaque rendez-vous amoureux où ma
langue risque d’entrer en contact avec une autre… Voyons, ce serait alourdir
mon sac un peu trop tous les jours !!!
Allez, à plus les amis !
Ps 1: Je sais
que l’hypoglycémie est un fantôme menaçant - presque un fléau - de la vie
quotidienne, mais vous me ferez le plaisir de ne pas essayer ma technique tous les
jours jusqu’à notre prochaine rencontre afin d’y palier! Sinon, bonjour
les dégâts… Pour vous dire : même moi, je me maîtrise …
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