Avec les degrés qui
s'accumulaient, je coupais les centimètres de tissu qui couvraient mon corps,
je chaussais mes écrans noirs, et plongeais dans mes nu-pieds.
En marchant, je donnais mon sourire au soleil et ma peau à dépâlir.
Je buvais des litres d'eau.
J'écourtais mes nuits pour m'enivrer de la douceur nocturne.
J'étais prête.
Oui, j'étais prête pour une course de chameau à flan de dune à braver sable, brûlure
et sirocco. Une course à résistance de bosses. Une course mirage.
Et puis, j'ai senti quelques grosses gouttes de pluie.
De plus en plus de
gouttes, précipitées les unes sur les autres.
Un rideau de
gouttes.
Je me suis retrouvée en mini short trempé en terrasse. Dégoulinante de la tête
aux pieds.
Après l'orage, je ne rêve plus tellement d'oasis
J'aime bien ça raconte bien le passage de la chaleur à la pluie ^^
RépondreSupprimerMerci! Cette semaine, on reste bloqués à la 1ère étape!!!
Supprimer