13h.
C’est la pause déjeuner. Je mets mon plat à chauffer dans le micro-ondes,
prends un verre d’eau et m’installe.
Il
est là. Juste en face. Genre « tu ne peux pas me rater, je suis ton
destin ». J’essaie de l’ignorer. De toute manière, je n’en suis pas encore
au dessert. Carottes-broccolis, yaourt et pomme engloutis, je ne peux plus
éviter ses signaux, d’autant plus qu’il regorge de charmes plus attractifs les
uns que les autres. Mars, Twix, Bounty, Balisto et j’en passe. Il est trop tard
pour résister. Je glisse la monnaie, appuie sur le bouton et suis des yeux mon
Twix tomber, poussé jusqu’au bord de sa rangée. Je le récupère, retourne
m’asseoir avec un entrain indécent pour mon âge face à l’objet en question,
prête à entamer les festivités.
Le
lendemain, même heure. J’ai troqué les brocolis contre du riz. Je devrais être
plus calée à la fin du repas et donc non soumise à la tentation de la fausse
excuse « mais, c’est pour tenir jusqu’au soir !!!!! ». J’ai fini de
manger. Je n’ai, en effet, plus vraiment faim. Je commence à lire quand
j’entends « viens à moi… viens à moi… viens à moi… ». Je tente
d’ignorer cette voix. « Des cookies, en veux-tu, en voilà… de l’énergie,
de la vitamine 3… du chhhhocooolaaaat… ». Je me retrouve dos au distributeur,
mars en main.
Le
sur-lendemain, j’ai remplacé le pomme par de la compote et un petit praliné. Si
j’ai assez de sucre industriel dans le ventre, je devrais être moins victime de
cette incitation à la consommation de glucides à outrance.
30
minutes plus tard, j’apprécie le croquant du chocolat sur la noix de coco. Des
années que je n’avais pas touché à un Bounty !!!!
Le
jour d’après, j’ai décidé d’amener un repas tellement consistant (sandwich à la
rillette, pâtes carbo, muffin choco, abricots secs) qu’il me semble impossible
d’en rajouter une couche.
Ou
plutôt, c’est ce qu’il me semblait après avoir dégluti ma dernière bouchée de
Balisto.
Vu
ce que sont devenus mes déjeuners, ce petit extra est presque devenu l’apport
équilibre, plein de fibres et de magnésium… Me reste plus qu’à me faire une
raison et revenir à mes brocolis. En plus de mes petites friandises, bien
entendu.
"Sélectionne-moi... Sélectionne-moi..."
C'est honteux, tant de tentations dans un si petit espace ;)
RépondreSupprimerComplètement d'accord. Ils devraient en faire des plus gros!
RépondreSupprimer