Qu’il est bon de faire des ronds et des ronds loin de l’agitation de la foule en cette semaine avant Noël. S’échapper sous les étoiles et glisser. Se prendre pour un pingouin olympique et s’entraîner.
Parce que, oui, je vais être hyper affûtée pour Noël. Le marathon des cadeaux à la dernière minute, c’est une manie chez moi. Je ne sais pas si c’est l’adrénaline de ne pas deviner à l’avance si oui ou non, je vais arriver à tout boucler avant de me retrouver propulsée devant une dinde aux marrons à me noyer dans mon verre pour essayer de faire passer chaque bouchée ou si c’est la promiscuité avec un tas d’inconnus qui sont dans la même situation que moi.
Ça doit être ça, le sentiment d’appartenance à une communauté, celle des têtes en l’air, des jusqu’au-boutistes de Noël, des lutins en pagaille niveau alerte rouge.
Entre nous, si j’avais acheté mes cadeaux en octobre, j’aurais oublié ce que j’aurais acheté voire j’aurais complètement oublié que je les avais déjà achetés et je me retrouverais une nouvelle fois à comparer les coffrets DVD le 24 au matin.
J’aime tellement ça que je m’autorise à me tromper sur des cadeaux pour devoir retourner dans certaines boutiques. Ça me permet de jauger la capacité d’accueil des espaces et la résistance au stress des vendeurs. Si j’avais le temps, je me lancerais presque dans la conception d’un graphique sur le fréquentation de la Fnac ou Décathlon de J-8 à H-3.
Malheureusement pour vous, je vais devoir reporter cette analyse à l’année prochaine. Éventuellement. En attendant, je me creuse les méninges pour trouver les dernières idées et vous souhaite bon courage car mon petit doigt me dit que vous aussi, vous faites partie du groupe « Père-Noël, on aura mérité la plus grosse part de bûche ».